La déclaration de Bologne
La déclaration de Bologne est largement reconnue comme étant la réforme la plus significative dans l'histoire de l'enseignement supérieur européen. Adoptée en 1999, cette déclaration a été signée par quarante-six pays qui se sont engagés à harmoniser et à standardiser leurs systèmes d'enseignement supérieur afin de développer des structures d'éducation cohérentes, compatibles et comparables à travers l'Europe. Cet engagement s'est matérialisé par l'instauration de trois cycles d'enseignement supérieur, à savoir la licence, le master et le doctorat, qui devaient être pleinement opérationnels dès octobre 2010 conformément au cadre européen des qualifications et des programmes d'études. Cette mise à niveau massive du système éducatif a marqué un tournant majeur dans la transformation de l'enseignement supérieur européen.
le niveau de licence
Le premier cycle, le niveau de licence, se compose de 180 crédits ECTS. Les étudiantes qui reçoivent la licence sont celles qui ont non seulement acquis une connaissance et une compréhension approfondies des programmes associés à ce cycle, mais aussi celles qui sont capables d'appliquer ces connaissances dans le contexte professionnel. En effet, elles ont la capacité de résoudre les conflits et les problèmes liés à la profession en utilisant les compétences acquises. Ces compétences comprennent également la capacité de collecter et d'interpréter les données pertinentes, en général liées à leur domaine d'étude, et de mener une réflexion approfondie sur les questions sociales, scientifiques ou éthiques. Par ailleurs, ces étudiantes sont capables de communiquer de manière efficace des informations, des idées, d'articuler des problèmes et des solutions à des audiences de spécialistes et de non-spécialistes. Enfin, elles font preuve d'autonomie et ont développé des compétences d'apprentissage qui leur seront nécessaires pour poursuivre des études universitaires plus poussées.
le niveau master
Le deuxième cycle, le niveau master, se compose de 90 à 120 crédits ECTS. Les étudiants qui reçoivent le master sont ceux qui ont acquis une compréhension profonde et une maîtrise de l'enseignement du premier cycle. Ces étudiants peuvent appliquer leurs connaissances, leur expertise et leurs compétences pour résoudre des problèmes dans de nouveaux environnements, dans des cadres plus larges ou multidisciplinaires. Ils sont également capables d'intégrer de nouvelles connaissances, de gérer leur complexité et de formuler des jugements même en présence de données incomplètes ou limitées. De plus, ils sont capables de présenter clairement et de manière cohérente leurs connaissances à des auditoires de spécialistes et de non-spécialistes. Ils font également preuve d'autonomie et ont acquis des compétences d'apprentissage qui leur seront nécessaires pour poursuivre des études universitaires plus approfondies.
le niveau doctorat
Le troisième cycle, le niveau doctorat, se compose de 180 crédits ECTS. Les étudiants qui reçoivent le doctorat sont ceux qui démontrent une compréhension systématique de leur domaine d'étude et une maîtrise des compétences et méthodes de recherche en relation avec leurs études. Ces étudiants sont capables de générer, de concevoir, d'intégrer et d'adapter avec rigueur et intégrité une approche de recherche très élaborée. Ils contribuent à l'avancement de la connaissance dans la communauté scientifique par le biais de travaux de recherche qui sont publiés au niveau national et international. En outre, ils sont capables d'analyse critique, de jugement nuancé et de synthèse sur des idées nouvelles et complexes. Ils sont aussi capables de communiquer efficacement sur leur domaine d'expertise avec leurs pairs, la communauté d'étude en général et le public non initié. Enfin, ils sont en mesure de promouvoir, dans un contexte académique et professionnel, l'avancement social et culturel dans une société qui valorise la connaissance.
Expériences de transformation
La réforme de l'enseignement supérieur a eu un impact particulièrement significatif sur la formation en sciences de la santé. Les pays européens ont été tenus de faire évoluer la formation en soins infirmiers pour l'élever au niveau d'un enseignement universitaire et de normaliser les prérequis exigés pour l'inscription aux études. En conséquence, les opportunités ont été réparties de manière plus équitable et harmonieuse, permettant aux professionnels de la santé de progresser dans leurs études et d'obtenir un master ou même un doctorat.
Cependant, bien que les universités européennes aient réussi à transformer radicalement leurs programmes d'étude pour les aligner sur le cadre européen de qualification, peu de changements ont été apportés à la formation en sciences de la santé. En effet, alors que la plupart des pays européens ont amélioré la formation de premier cycle pour l'élever à un niveau d'études supérieur, la progression a été lente et n'a pas été aussi satisfaisante que prévu. Par exemple, en Allemagne et en France, la formation en soins infirmiers est toujours dispensée par des écoles associées aux hôpitaux. Seules quelques universités allemandes ont réussi à instituer des programmes de licence en soins infirmiers. En France, le combat pour élever la formation en soins infirmiers à un niveau d'enseignement supérieur se poursuit. La situation est encore plus grave en ce qui concerne les études de doctorat en soins infirmiers, où seuls trois pays européens (Royaume-Uni, Irlande et Suède) ont officialisé des programmes de master en soins infirmiers.
Cependant, bien que les universités européennes aient réussi à transformer radicalement leurs programmes d'étude pour les aligner sur le cadre européen de qualification, peu de changements ont été apportés à la formation en sciences de la santé. En effet, alors que la plupart des pays européens ont amélioré la formation de premier cycle pour l'élever à un niveau d'études supérieur, la progression a été lente et n'a pas été aussi satisfaisante que prévu. Par exemple, en Allemagne et en France, la formation en soins infirmiers est toujours dispensée par des écoles associées aux hôpitaux. Seules quelques universités allemandes ont réussi à instituer des programmes de licence en soins infirmiers. En France, le combat pour élever la formation en soins infirmiers à un niveau d'enseignement supérieur se poursuit. La situation est encore plus grave en ce qui concerne les études de doctorat en soins infirmiers, où seuls trois pays européens (Royaume-Uni, Irlande et Suède) ont officialisé des programmes de master en soins infirmiers.
L'ESSS
Malgré les difficultés observées dans le paysage éducatif européen, l'École Supérieure des Sciences de la Santé se distingue par sa capacité à se conformer pleinement à la Déclaration de Bologne. Cet établissement a réussi à repenser entièrement ses programmes d'études afin de respecter les exigences de cette déclaration.
Dans ce contexte, l'école admet les titulaires d'un baccalauréat dans ses programmes de licence. Ces derniers sont structurés pour offrir une combinaison d'enseignements théoriques et cliniques qui totalisent 180 crédits ECTS. Une fois la licence obtenue, les étudiants ont l'opportunité d'approfondir leurs connaissances et de se spécialiser dans un domaine précis en intégrant le programme de master, qui représente une charge de travail de 120 crédits ECTS.
La progression ne s'arrête pas là. En effet, l'École Supérieure des Sciences de la Santé permet également aux titulaires de master de poursuivre leurs études en s'engageant dans un programme de doctorat. Ce dernier, d'une durée de trois ans, équivaut à 180 crédits ECTS et offre aux étudiants la possibilité de contribuer de manière significative à l'évolution des sciences de la santé par le biais de leur recherche. Une fois leur doctorat en poche, ces diplômés possèdent toutes les compétences requises pour jouer un rôle important dans la promotion du développement social et culturel de la société.
Dans ce contexte, l'école admet les titulaires d'un baccalauréat dans ses programmes de licence. Ces derniers sont structurés pour offrir une combinaison d'enseignements théoriques et cliniques qui totalisent 180 crédits ECTS. Une fois la licence obtenue, les étudiants ont l'opportunité d'approfondir leurs connaissances et de se spécialiser dans un domaine précis en intégrant le programme de master, qui représente une charge de travail de 120 crédits ECTS.
La progression ne s'arrête pas là. En effet, l'École Supérieure des Sciences de la Santé permet également aux titulaires de master de poursuivre leurs études en s'engageant dans un programme de doctorat. Ce dernier, d'une durée de trois ans, équivaut à 180 crédits ECTS et offre aux étudiants la possibilité de contribuer de manière significative à l'évolution des sciences de la santé par le biais de leur recherche. Une fois leur doctorat en poche, ces diplômés possèdent toutes les compétences requises pour jouer un rôle important dans la promotion du développement social et culturel de la société.